Grand Prix Féminin d’Echecs, Genève

2 au 16 mai 2013

Grand Prix Féminin d’Echecs

NYV Hotel

Rue Richemont 18

Genève

 

Liste des joueuses :

 

Hou, Yifan

gm

CHN

2617

Muzychuk, Anna

gm

SLO

2585

Lagno, Kateryna

gm

UKR

2548

Dzagnidze, Nana

gm

GEO

2545

Ju, Wenjun

wgm

CHN

2544

Cmilyte, Viktorija

gm

LTU

2522

Kosintseva, Tatiana

gm

RUS

2517

Khotenashvili, Bela

im

GEO

2505

Kosteniuk, Alexandra

gm

RUS

2491

Ushenina, Anna

gm

UKR

2491

Girya, Olga

wgm

RUS

2463

Batchimeg Tuvshintugs

wgm

MGL

2298

 

 

Avg

2511

 

 

Anna zwei mal, Hou, Nana, Alexandra, Olga, Kateryna et autres « a », presque toutes Russes ou Slaves, joueuses d’échecs et de surcroît jolies. Quelle belle brochette de championnes que  nous amène Genève en son quartier des Pâquis, plus connu pour d’autres plaisirs.

Classe nymphette non quoique, joueuses d’échecs oui,  et souriantes en plus, et qui parlent ensemble, s’entendent à priori très bien, et qui ne se font pas la gueule comme se la font certains joueurs de Futaball à la grosse tête et aux petits pieds. On dirait presque une cour de récréation… Oui les échecs sont récréatifs !

Un hôtel quatre étoiles assez morne de l’extérieur, mais pas trente-six chandelles, le lac pas loin, le jet d’eau à un jet de pierre, un peu de sourire dans le ciel, un buffet arrosé, entre vins et petits fours,  des canapés à manger et d’autres pour s’étendre sur les variantes (d’ouvertures) envisagées.

 Un discours officiel avec des officiels officiants officiellement, le Président de la Fide au nom imprononçable. Dans les couloirs Jean-Philippe Rapp, personnage très abordable  et aux initiatives très intéressantes, d’autres moins sympas ou se prenant peut-être un peu trop au sérieux.

En général, une ambiance bon enfant, sans les parents…

Donc des joueuses de top niveau dans tous les coins. J’ai trouvé la jeune Chinoise Hou Hifan très sympa et souriante. J’ai même pris sa mère pour une joueuse, d’où éclats de rire de Hou. J’ai bien aimé aussi Victoria Cmylite et Katerina Lagno, jeunes femmes dégageant un certain naturel, Alexandra à priori plus difficile d’accès, les joueuses en général pas trop difficile à approcher. La liste des joueuses nous fait aussi plonger dans des contrées moins connues telles la Georgie de la belle Bela (voir photo Europe-Echecs) et la Mongolie, plus connue pour ses chevaux et ses prairies à pertes de vue, que pour ses joueuses d’échecs. Je regrette que l’Arménienne Lilit Mkrtchian ne soit pas là, elle est tellement belle, photogénique et joue aussi à un niveau stratosphérique.

Mais on attend impatiemment de voir jouer ces dames, car elles savent jouer et plutôt deux fois qu’une avec charme,  combativité et imagination. Alors imaginez le tableau, ou mieux venez les voir jouer.

Jean Lucarel

 

Classement après 3 rondes :

L.

JOUEURS

ELO

NAT

SCORE

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

11

12

PERF.

+/-

1

Khotenashvili, Bela 2505 GEO 2.0/3 X       1         0 1   2693 +8

2

Lagno, Kateryna 2548 UKR 2.0/3   X ½         ½       1 2648 +4

3

Muzychuk, Anna 2585 SLO 2.0/3   ½ X ½               1 2625 +1

4

Ushenina, Anna 2491 UKR 1.5/3     ½ X   ½   ½         2468 -1

5

Ju, Wenjun 2544 CHN 1.5/3 0       X 1   ½         2441 -4

6

Batchimeg, Tuvshintugs 2298 MGL 1.5/3       ½ 0 X       1     2550 +9

7

Kosteniuk, Alexandra 2491 RUS 1.5/3             X   ½   ½ ½ 2508 +1

8

Cmilyte, Viktorija 2522 LTU 1.5/3   ½   ½ ½     X         2527 +0

9

Kosintseva, Tatiana 2517 RUS 1.5/3             ½   X ½ ½   2551 +1

10

Hou, Yifan 2617 CHN 1.5/3 1         0     ½ X     2440 -7

11

Dzagnidze, Nana 2545 GEO 1.0/3 0           ½   ½   X   2379 -7

12

Girya, Olga 2463 RUS 0.5/3   0 0       ½         X 2268 -7

 

 

Alexandra Kosteniuk

Sexe (poème interactif)

Oh mon Pays ! Oh mon Toulouse !

Mon sexe est dressé comme la Tour Montparnasse                 http://www.tourmontparnasse56.com/            

Quand je pense à toi à Paris

Ville de tous les vices et versa

 

Oh ma nymphe ! Oh ma lymphe !

J’aime tes coups de gueule et consulter google                         http://www.google.ch/

Même si ton minois

N’est pas sur http://www.boursorama.com/ 

 

Oh mon amore ! Quant à ton corps

Lieu de tous les décors

Je préfère le parcourir en live, que le consulter sur les sites web

(là pas de liens, censure oblige)

 

Oh mon pays ! Oh mon Toulouse !

Je suis partant pour un coup de blues

http://www.youtube.com/watch?v=6jCNXASjzMY

Mais maintenant il est l’heure de se coucher

En lorgnant sur MTV

http://www.mtv.fr/emissions/guides-TV/MTV-Base/

Bonne nuit

Jean-luc Carrel, 27 mars 2013

 

 

 

 

 

Quelques poèmes pour la semaine

Mon Dieu

 

Mon Dieu ! Nos âmes semblent pourries

Pourquoi le dedans n’a-t-il plus cette odeur d’infini ?

On a remisé le sacré, brûlé du Christ son effigie

Mon Dieu ! Dites-moi, pourquoi le monde vomit ?

Pourquoi, autorises-tu tant de gestes, tant de dépravations ?

Notre Dieu d’aujourd’hui serait-il un dément ?

Ou aurait-il prit une forme tristement humaine ?

Et de la bonté, de la compassion, changé de domaine

Non, peut-être pas

Peut-être que le monde est simplement fou,

Peut-être que le brut prend le dessus du doux

Et moi, je doute quand même que toi Bon Dieu

Tu t’abaisses aux affaires humaines

Mon Dieu, dites-moi si nos âmes sont pourries ?

Si la souillure, si la psychose

Si la merde est bénie ?

Et Mon Dieu, excuse-moi si j’en oublie

Les choses à valeur d’infini

Si l’infiniment petit est infiniment grand

Si l’infiniment grand est infiniment petit.

 

 

 

Rêves

La nuit glisse sur la couverture du rêve

Et d’autres rêves ont des insomnies

Que fait le rêve

Quand il n’a plus d’imagination

Quand sa main à mixer son fond de commerce

Des tiroirs de l’inconscient, passe la main ?

Alors le rêve

Rêve qu’il peut rêver !

Le rêve ne sort que la nuit

Quand les rues sont vides de réalité

Il aime alors s’y promener.

***

Et l’esprit somnambule

Déambule dans l’imaginaire

De nos têtes prêtes au décollage.

***

Muni de mon filet à papillons

J’aimerais attraper des rêves

Pour m’en souvenir

Et après, bien sûr, les relâcher

Alors, je rêve, que dans mon rêve

J’élève un rêve de qualité

Mais comment cela grandit-il,

Doit-on l’éduquer ?

Mais le rêve est toujours mauvais élève

Surtout pour la discipline

Car pour le reste, il fait preuve d’imagination

Et parfois même de prémonition

Mon rêve me tire alors la langue

Me dit tout de go

Qu’il n’apprendra pas sa leçon

Qu’il ne veut pas sa bouillie

Qu’elle est mauvaise et trop salée

 

Mais où avais-je la tête ?

Je rêvais tout simplement !

 

 

Tout le monde il est content

Tout le monde, il est content

De quoi ?

Moi seul, compte les petits pois

Qui font les grandes mesures

Tout le monde,

Il a des chiffres dans la tête

Comme un gros ordinateur

Ignoble et rieur ;

Moi, je chiffre de n’être pas comme les autres

Tout le monde aime tout le monde,

Enfin, c’est ce qu’ils disent

Moi, j’ai parfois bien de la peine à m’aimer

Tout le monde, cela fait du monde,

Et en même temps

C’est une notion assez indéfinie ;

Moi seul, c’est bien plus précis.

Tout le monde, défile devant mes yeux

J’observe

Mais cela ne vous regarde pas

Ce n’est que moi qui vous zieute

Même si parfois

Je m’égare du chemin

Plein d’échardes et de chagrin.

Tout le monde,

Car tout le monde est un tout

Pour qui détient les atouts

Car le monde est aussi un jeu cangereux

Moi seul, ce n’est pas immonde !

Tout le monde est sur la grand place

Y’en a qui rient, qui mangent des glaces,

Moi seul, dans la moiteur de l’été

Je me prends par le col à rêver

Car j’ai dans le collimateur

Un colis-maçon qui prend de l’ampleur

Au bout de son hameçon.

 

Tout le monde qui meurt, tous les jours

Que s’en est effroyable

Ca passe même à la TV, en direct

D’autant plus souvent

Que c’est durable et immuable.

Moi seul,

J’aime bien me mourir à moi-même ;

Nourrir mes peines et mes joies.

(2002)

 

 

J’aurais toujours voulu

J’aurais toujours voulu

Etre pilote de lignes

Mais je ne suis qu’écrivain

Quoique à ma manière

Je pilote les lignes, voire les mots

Dans les nuages et le beau

Dans le mauvais et l’épais

Dans les épaisses fumées

Des centrales nucléaires

Dans la claire fumée

Des ateliers à idées.

J’aurais toujours voulu être avocat

Mais je ne suis que légumier

Quoique les avocats

Je les mange ou les vends

A l’unité ou à la douzaine

Je cultive aussi des fraises des bois

Car j’aime les bois et m’y promener

Je suis promeneur-cultivateur

De fraises biologiques

Que je vends aux dentistes

Aux médecins et aux vauriens

Qui valent quelque chose

Oui les vauriens valent aussi quelque chose

Ils ne valent rien

Mais qu’est-ce ne rien valoir

Au temps des dévaloirs ?

Des cavaleurs

Des avaleurs de couleuvres albinos

J’aurais toujours voulu

Etre pilote de lignes

Mais j’ai du mal à suivre

Ma ligne de conduite

Alors je m’en rachète une

Une conduite intérieure.

 

 

L’accompagnement

Sur le chemin, le caillou s’ennuyait

Pas un mollet à l’horizon

Ni de voitures, ni de camions

Pas même un traquelet

Survint alors un pèlerin, sans pèlerine

Mais avec du cœur, de la rime

Et à la vue du caillou

Derechef, il se mit à genou

Il le prit soigneusement dans ses mains

L’examina d’un air coquin

Puis le glissa dans sa poche:

– « Chouette », Se dit-il « un joli morceau de roche ».

Maintenant, il est en vitrine

Sous les yeux des gamins, des gamines

Il en rosit tel un quartz

Et le bandit se prend pour rubis

Mais il n’est pas turquoise

N’a l’arrogance de la topaze

Et aimerait bien s’en retourner

Dans les champs et dans les prés

C’est ainsi qu’il s’évada

Par une fenêtre du galetas

On nous l’a signalé sur un chemin

Et dans la poche d’un bambin.


 

S’abreuver

S’abreuver

Au coin d’une rue

A un lampadaire ou à l’égout

Ou déguster du regard l’arc-en-ciel

Pisser

Sur les mots pluriels

Pour n’utiliser que le singulier

Le genre singulier des passants

Regarder

S’agrandir la vision

D’un monde rétréci, enlaidi

Entendre,

Crever la vie sur terre

Et ne rien faire dans l’immédiat

S’appesantir sur soi-même

Et briser son self-contrôle,

Ne plus rien contrôler,

Que le néant virtuel

Vibrer avec son outil,

Dans la matrice féconde

Et oublier son passé et son futur

Oublier,

La multitude de notre fraternité humaine

Et se réduire à un individu individué

Lancer ce cri,

Pour vider ma conscience

De toute la dégueulasserie

Qui s’y trouve

Non !

La curiosité n’est pas malsaine

Mais elle ne fait pas partie de nos mœurs

Dommage ! Cela rapprocherait nos identités perdues

Laissées à nos seules individualités

Me confier au papier,

Car lui seul m’écoute vraiment.

 

 

Let it be

 

Laisser aller ce qui peut encore aller

En aller-retour

Pour remettre à l’endroit

L’idée qu’on a du rebours

Se laisser vivre

Vivre sans se laisser

Vivre sans se laisser vivre

Vivre ce que l’on vit sans se laisser

Vivre ce que l’on vit sans se lasser

Se lasser de vivre sans se laisser aller

A se laisser vivre

Lâcher prise

Lâcher la prise qu’on ne veut pas lâcher

Lécher la prise qu’on ne veut pas lâcher

Lâcher la laisse des désirs pourléchés

Lâcher la prise sans être lâche

Se laisser être

Se laisser être comme un hêtre (l’arbre)

Etre laissé sans se laisser être.


 

Jean-luc 

 

 

Ca me gratte…

Ca me gratte….

Comme dirait mon amie C…. , dans la vie il faut gratter !

Le problème, c’est que moi je ne gratte pas de la meilleure des manières,

Je gratte des tickets de loterie

Et je ne gratte, officiellement, dans un bureau en bonne et due forme, qu’à 60 %

Quelle honte !

Comme dirait mon autre amie C, celle qui vient des tropiques

Ou qui s’y frotte s’y pique,

Jean-Luc, quelle me dit,

 

–         Arrête de passer ta vie sur fessesbook ou sur Interpanet…

 

 

Par ailleurs, mon appartement n’est pas trop bien entretenu,

Alors que faut-il faire ?

Gratter, encore gratter, toujours gratter

Que ça m’en gratte derrière les omoplates

 

Et pour s’égayer un peu les tympans

Qu’est-ce qu’on gratte et bien une guitare ?

Qui a les jambes bien arquées

Comme un Arc de Triomphe

 

Et voilà qu’on gratte à ma pote,

N’y touché pas (à ma porte)

Est-ce un colporte à cette heure ?

Je veux dire un colporteur

Et sans cravate s’il vous plait

Car les cols aussi grattent

Peut-être même que les cravates…

Nous tordent le cou

 

Ca me gratte, je vais vous mettre

Ce chti poème sur Facebook

Pour vous montrer l’envers du décor

D’un gratteur patenté

 

A la santé des gratteurs unijambistes

Et j’enjambe les ponts des gains non déclarés

Pour vous déclarer ma flamme sans briquet…

Et ce pas un colis bai…

 

16 février 2013

Voiles de neige

“Se lever le matin est une action énorme.” 

            

Ce matin… J’ai envie de ne penser à rien et de rien écrire.

Ce matin… J’ai envie de ne me lier à aucun travail, ni habitude, ni rendez-vous, ni visite ;

Je n’ai même pas envie de saluer qui que se soit..

Ce matin… J’ai envie d’être… D’être… Qu’est-ce que j’ai envie d’être ?

Je n’ai même pas envie d’être moi, Mounir.

 

Ce matin… J’ai envie de cueillir les rêves de ma nuit passée, et de les mettre en bouquet sur ma table.

Ou de les offrir à une fille inconnue qui se dirige vers les cimetières pour visiter sa mère.

 

Ce matin… J’ai envie d’oublier que j’existe  et que ma vie a commencé il y a vingt-huit ans ou plus,

et qu’elle est liée à un destin…

 

Que c’est beau de voir le brouillard m’envahir, et envahir tout ce qui m’entoure, même l’existence et tout ce qui existe… Alors il n’y a pas de limite ni distance. Plus de grandeurs ni pesanteurs.

Plus de haut ni bas ni dessus dessous. Plus de Nord ni Sud…

 

Que c’est beau de dire et, le brouillard m’envahissant :

“Quelle heure est-il maintenant ?” “On est quel jour et on est le combien ?” “Où suis-je ?”

“Qu’appelle-t-on cet infini étonnant avec ses murailles grises, ses habitants et ses jardins ?”

 

Maintenant, j’ai envie d’appeler les choses autrement. Les montagnes : “Refuges des étoiles”.

Les océans : Voiles de neige”. Les papillons : “Tatouages de la brise”.

 

Je veux que vous soyez moi, pour me comprendre en ce matin, sans réfléchir ou sans vous appeler

ou sans rien vous écrire…

 

Je veux tout… Et j’ai envie de rien !

 

Je veux que vous sachiez comme j’ai su en ce matin, qu’en vous vit une vigne, ses grappes poussent à

travers vos doigts, ses racines s’allongent dans ma terre et la terre de mes frères, et j’ai tant envie de

boire son vin sans avoir soif…

 

Je veux tout… Et j’ai envie de rien !

 

MOI,  je ne veux rien de vous !

MOI,  jusqu’à maintenant, je n’ai rien écrit, ni rien dit.

MOI,  je n’existe pas…

MOI,  j’ai cent mille ans ou plus.

 

Je vous prie d’effacer tout ce que j’ai écrit, et de me pardonner pour tout ce que j’ai dit !

 

Je veux tout… Et j’ai envie de rien !

 

Je veux que vous me compreniez sans réfléchir ou sans explication de ma part,

de la  même façon que ce matin me comprend…

 

MOUNIR     

 

 
 
 
 
 

Le yoyo-gaga

Le yoyo-gaga

Le yoyo-gaga plus communément appelé yoga

Consiste notamment dans sa version dépêche-toi (hatha-yoga)

En une série d’exercices et de positions

Permettant entre autres

De se positionner la tête à l’envers

Situation idéale pour la circulation

Et pour se rendre compte de l’envers du décor

On y découvre aussi bon nombre de postures

Allant de la chèvre au mièvre, en passant par le cobra et le paon

 

Découvrez ces suites d’élongations, de contorsions et de stations

Permettant de mettre le corps en pulsions et en passion

Sans oublier la posture qui bouge, celle du poisson-rouge.

 

On y dénote aussi la position de la brouette

Très difficile, cette position avancée

Exige qu’on n’y mette pas n’importe quoi à l’intérieur…

Ni peur, ni chou-fleur

 

L’important y est aussi le souffle

Raison pour laquelle dans toute salle de yoga

Une multitude de bougies agrémente la salle

Bougies que l’on rallument à longueur de séances

Car les souffles les éteignent

D’où la constatation qu’une salle de yoga

Où toutes les bougies sont allumées

Dénote que les élèves respirent mal…

 

Homme-gentil-Homme

Tel est le mantra

Qui habitera ton corps et ton âme

Om-shanti-Om

 

La séance est finie

On range les tapis et les plots

Tapis dans le bonheur

Et dans la joie retrouvée du cœur et du corps

L’on s’en va à son Dharma et son Karma

Avec dans la tête une parcelle de Nirvana (pas le groupe de musique s.v.p.)

Avec comme but final la phrase Sam ça ira  (Samsara)

Jean-Luc Carrel    3 février 2013

 

Interpasnet (au fait cela dépend de ce qu’on y regarde ou y consulte)

Quel univers mes canards verts !

Ci-dessous quelques liens surprises intéressants de pages vues sur interplanète ou interpasnet ou Internet, c’est selon, passant par l’Everest, l’Irak, la Palestine et ralentir la ville et d’autres liens peut-être aussi…

Ceux-là sont à mon avis très nets, je vous évite les autres…

http://lejournaldusiecle.com/2013/01/31/colonisation-le-rapport-explosif-de-lonu-qui-fache-israel/

http://www.directmatin.fr/monde/2013-01-31/journaliste-emprisonne-en-irak-qui-est-nadir-dendoune-363577

http://ralentirlaville.ch/

http://citizenclo.wordpress.com/

Par ailleurs, pour plus de diffusion, je pense mettre le lien de cet article sur le mur de ma chambre facebook ou fessesbook, c’est aussi selon.

Meilleures pensées pluvieuses de Lausanne Sous-Gare mes radieux et mes radieuses. 

Jean-Lucquipianotepoursonetvotreplaisir

PS Au cas où, merci de prendre cet article au deuxième ou troisième degré…

A

A

Abbés, abécédaires

Abaissés les abysses

L’abat-jour abandonne

 

L’assourdissant aboiement du bâtard barbu

Tandis que l’abat joue

Abattant son joug jaune

 

Les aberrations sont abîmées

Par d’abjects objets abdominaux

 

L’abandon lui,

A mal à l’abdomen

L’abêtissement va bientôt aboutir

Pierre a embouti son automobile

 

L’abruti a buté sur ses adducteurs

 

Abruptement abreuvée

L’abeille a bavé tout son miel

 

Accablements absurdes, s’abstenir

J’ai accouché d’un accoudoir

Qui ne fait qu’accroire

 

A des kilomètres de là

D’acariâtres acariens

Equarrissaient un académicien…

Tandis que folâtraient

Les abstentionnistes

 

Cependant, personne n’est à l’abri

D’un abreuvoir d’abréviation

L’absurde abrutissement

N’est pas dû qu’à des accès d’absinthe…

 

Que les abbés de l’absurde

Soient tout de même absous.

 

Pendant ce temps-là

On put noter une accalmie;

Les accapareurs étaient occupés ailleurs

 

Des albatros abandonniques

Abattaient des navigateurs goguenards

 

Jean-Luc

 

 

Message du Dalai Lama, publié le 17.01.2013 sur Facebook

« The great benefit of science is that it can make a tremendous contribution to the alleviation of suffering on a physical level, but it is only by cultivating the qualities of the human heart and transforming our attitudes that we can begin to address and overcome our mental suffering. We need both, since the alleviation of suffering must take place on both a physical and a psychological level. »
 
« Le plus grand bénéfice de la science est qu’il peut apporter une contribution énorme à l’atténuation des souffrances sur le plan physique, mais ce n’est qu’en cultivant les qualités du coeur humain et en transformant nos attitudes que nous pouvons commencer à adresse et surmonter notre mental souffrant. Nous devons tous les deux, étant donné que le soulagement de la souffrance doit avoir lieu sur un physique et un niveau psychologique. (Traduit par Bing) »
 
Le Dalai Lama
 
Pour ceux qui ne le sauraient pas, le Dalai Lama est un dirigeant religieux et non un animal d’Amérique du Sud, lol
 
Jean-Luc

Mains

La main de demain, haut la main, a shooté le dédain qui m’habita soudain.

De mes deux mains nues de terrien, je bêche le terrain inhumain, mais soudain je trouve sous terre deux mains que je soulève de mes deux mains et que je dépose un peu plus loin sur le terrain.

Ce n’était pas les mains de Dieu, ni les deux mains du Monde, ni les mains de Deux, mais peut-être les mains de mon rêve d’humain.

Puis, les deux mains se serrèrent la main et m’emportèrent vers un horizon lointain.

________________________________________________________________

Les mains discourent l’humain, le décrivent, l’observent, lui donnent un prolongement terrien.

Les mains écrivent, modèlent, balancent ou s’agitent soudain.

Une poignée de mains apporte une vigueur à la main, une moiteur, une chaleur ou un désintérêt commun.

Les mains de demain n’auront plus de lignes de main.

Quoi de plus beau qu’une main qui serre, cajole ou caresse une autre main ou un corps d’humain!

Les mains enserrent la mémoire de l’humain par leur écriture alerte et leurs vaillants dessins.

Les mains nous parlent, nous cachent les yeux, nous font des clins d’oeil ou nous réveillent soudain.

Une main soulève le bitume, puis disparaît  aspirée comme le bras par les mondes souterrains.

La main compte les doigts de sa main, puis refile ce job à l’autre main, alors l’autre main fait de même et ainsi de suite. Alors les doigts sont paralysés par ce travail de mains inhumain.

Voilà, la suite sera pour demain. Maintenant, je croise les mains et vous adresse un petit signe de tête, bonsoir.

Jean-Luc, 1997