A

A

Abbés, abécédaires

Abaissés les abysses

L’abat-jour abandonne

 

L’assourdissant aboiement du bâtard barbu

Tandis que l’abat joue

Abattant son joug jaune

 

Les aberrations sont abîmées

Par d’abjects objets abdominaux

 

L’abandon lui,

A mal à l’abdomen

L’abêtissement va bientôt aboutir

Pierre a embouti son automobile

 

L’abruti a buté sur ses adducteurs

 

Abruptement abreuvée

L’abeille a bavé tout son miel

 

Accablements absurdes, s’abstenir

J’ai accouché d’un accoudoir

Qui ne fait qu’accroire

 

A des kilomètres de là

D’acariâtres acariens

Equarrissaient un académicien…

Tandis que folâtraient

Les abstentionnistes

 

Cependant, personne n’est à l’abri

D’un abreuvoir d’abréviation

L’absurde abrutissement

N’est pas dû qu’à des accès d’absinthe…

 

Que les abbés de l’absurde

Soient tout de même absous.

 

Pendant ce temps-là

On put noter une accalmie;

Les accapareurs étaient occupés ailleurs

 

Des albatros abandonniques

Abattaient des navigateurs goguenards

 

Jean-Luc

 

 

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