Archives mensuelles : janvier 2013

A

A

Abbés, abécédaires

Abaissés les abysses

L’abat-jour abandonne

 

L’assourdissant aboiement du bâtard barbu

Tandis que l’abat joue

Abattant son joug jaune

 

Les aberrations sont abîmées

Par d’abjects objets abdominaux

 

L’abandon lui,

A mal à l’abdomen

L’abêtissement va bientôt aboutir

Pierre a embouti son automobile

 

L’abruti a buté sur ses adducteurs

 

Abruptement abreuvée

L’abeille a bavé tout son miel

 

Accablements absurdes, s’abstenir

J’ai accouché d’un accoudoir

Qui ne fait qu’accroire

 

A des kilomètres de là

D’acariâtres acariens

Equarrissaient un académicien…

Tandis que folâtraient

Les abstentionnistes

 

Cependant, personne n’est à l’abri

D’un abreuvoir d’abréviation

L’absurde abrutissement

N’est pas dû qu’à des accès d’absinthe…

 

Que les abbés de l’absurde

Soient tout de même absous.

 

Pendant ce temps-là

On put noter une accalmie;

Les accapareurs étaient occupés ailleurs

 

Des albatros abandonniques

Abattaient des navigateurs goguenards

 

Jean-Luc

 

 

Message du Dalai Lama, publié le 17.01.2013 sur Facebook

« The great benefit of science is that it can make a tremendous contribution to the alleviation of suffering on a physical level, but it is only by cultivating the qualities of the human heart and transforming our attitudes that we can begin to address and overcome our mental suffering. We need both, since the alleviation of suffering must take place on both a physical and a psychological level. »
 
« Le plus grand bénéfice de la science est qu’il peut apporter une contribution énorme à l’atténuation des souffrances sur le plan physique, mais ce n’est qu’en cultivant les qualités du coeur humain et en transformant nos attitudes que nous pouvons commencer à adresse et surmonter notre mental souffrant. Nous devons tous les deux, étant donné que le soulagement de la souffrance doit avoir lieu sur un physique et un niveau psychologique. (Traduit par Bing) »
 
Le Dalai Lama
 
Pour ceux qui ne le sauraient pas, le Dalai Lama est un dirigeant religieux et non un animal d’Amérique du Sud, lol
 
Jean-Luc

Mains

La main de demain, haut la main, a shooté le dédain qui m’habita soudain.

De mes deux mains nues de terrien, je bêche le terrain inhumain, mais soudain je trouve sous terre deux mains que je soulève de mes deux mains et que je dépose un peu plus loin sur le terrain.

Ce n’était pas les mains de Dieu, ni les deux mains du Monde, ni les mains de Deux, mais peut-être les mains de mon rêve d’humain.

Puis, les deux mains se serrèrent la main et m’emportèrent vers un horizon lointain.

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Les mains discourent l’humain, le décrivent, l’observent, lui donnent un prolongement terrien.

Les mains écrivent, modèlent, balancent ou s’agitent soudain.

Une poignée de mains apporte une vigueur à la main, une moiteur, une chaleur ou un désintérêt commun.

Les mains de demain n’auront plus de lignes de main.

Quoi de plus beau qu’une main qui serre, cajole ou caresse une autre main ou un corps d’humain!

Les mains enserrent la mémoire de l’humain par leur écriture alerte et leurs vaillants dessins.

Les mains nous parlent, nous cachent les yeux, nous font des clins d’oeil ou nous réveillent soudain.

Une main soulève le bitume, puis disparaît  aspirée comme le bras par les mondes souterrains.

La main compte les doigts de sa main, puis refile ce job à l’autre main, alors l’autre main fait de même et ainsi de suite. Alors les doigts sont paralysés par ce travail de mains inhumain.

Voilà, la suite sera pour demain. Maintenant, je croise les mains et vous adresse un petit signe de tête, bonsoir.

Jean-Luc, 1997