Archives mensuelles : novembre 2011

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Bonsoir mes anges bleus,

Une amie m’écrivait ce soir qu’elle rangeait un peu son appartement, sa description de comme elle le rangeait m’a enchanté.

Un peu par hasard, comme je n’avais dormi que 2 heures et que je n’arrivais pas apparemment pas à me rendormir de suite, je suis allé aussi visiter mes cadavres, à savoir les premiers poèmes écrits de ma main, car oui, j’ai tout gardé, lol (pas par hasard, peut-être, car j’ai été brocanteur et le suis encore un peu).

Là, on se retrouve en 1973, j’avais 16 ans et j’étais en école privée, car je n’avais pas réussi à assez bien travailler à l’école publique. J’étais un cancre…

Le Directeur était un certain Monsieur Charles Mouchet qui par ailleurs était un bon poète genevois, reconnu et qui a édité un certain nombre de livres (je vous sortirai un poème de lui un de ces soirs, mais là je ne trouve pas le livre que j’ai de lui et il est trop tard, et Google à son sujet n’est pas trop bavard).

Quand il était vraiment fâché contre moi, il m’amenait vers un miroir, me tirait les favoris et me disant :

– Vois dans la glace comme tu es beau… .

Donc dans les cours, donnés par les autres professeurs, car M. Mouchet était Directeur et ne donnait presque pas de cours, je m’ennuyais ferme. Pendant les cours, moi qui avais détesté auparavant les poésies auxquelles je ne comprenais pas grand chose et que je devais apprendre par cœur, me mis à lire par hasard, un poète du nom de Jacques Prévert et que j’allais adorer et qui maintenant est enseigné dans les écoles.

Ce fut une découverte, je me disais voilà enfin un poète magnifique, si c’est cela la poésie, alors, moi Jean-Luc 16 ans, mal dans sa peau, mal dans sa tête, mal à l’école, mal à la tête, me mis à la poésie. Quelques années plus tard, je me dirai : je veux être poète. Je suis actuellement employé de banque….

Donc je commençais par plagier le grand Jacques Prévert, puis à trouver peu à peu mon style.

Zoom donc sur 1973, et allons voir ce qu’en dit ce cher mais gratuit média qu’est Wikipédia au sujet de cette année :

Ne prenons qu’un résumé des événements mondiaux de cette période et pas ce qui se passait par continent comme répertorier dans Wikipedia  (voici le lien : http://fr.wikipedia.org/wiki/1973#.C3.89v.C3.A9nements)

19 mars : Mise en place du système des changes flottants.

1er juillet : Création de la Commission Trilatérale (États-Unis, Europe occidentale, Japon) par David Rockefeller et Zbigniew Brzezinski face à la « situation internationale très inquiétante ».

Septembre : Tokyo Round (fin en 1979).

59 septembre : Conférence du mouvement des non-alignés à Alger qui réclame un nouvel ordre économique mondial.

6 octobre24 octobre : Guerre du Kippour ou quatrième guerre israélo-arabe.

1617 octobre : Premier choc pétrolier résultant du conflit israélo-palestinien. L’OPEP décide une réduction des livraisons de pétrole.

Décembre : Le prix Nobel de la paix est attribué à l’américain Henry Kissinger et au nord-Vietnamien Lê Đức Thọ, qui le refuse.

23 décembre : Doublement des prix du pétrole.

Eh bien les anges bleus ! Cela n’allait déjà par très bien au niveau économique, il me semble que la crise économique que nous vivons n’est pas nouvelle !

Mais voilà, pour que je ne m’éternise pas et que je dorme encore un peu avant de rejoindre la Genève internationale, voici le premier texte de 1973 que je sélectionne et que je dédie à K :

Pollution

Toi qui pollue l’air de la nation

Grande ou petite

L’auto nous décapite

Vive l’auto électrique

Plus de pollution atmosphérique

Tout cela pour six briques

Pollution du bruit

On ne dort plus la nuit

Tant de gens écoutent la TV à minuit

Mais cela nous nous ennuie

Jean-Luc Carrel, 1973

Je retournerai dans mes archives, j’y ai déjà trouvé quelques « perles ». Si j’avais un psy, je lui dirais que j’adore faire la poussière ou me faire la poussière ; car quand on range ses affaires peut-être qu’on se range aussi un peu soi-même. En fait, c’est ce que j’ai remarqué…

Bonne nuit ou bonne journée mes anges bleus.

Jean-Luc

 

Nouveau jeu à vous de trouver le poète et le titre du receuil

Bonsoir les amis, il est tard ce dimanche soir ou plutôt, comme le chien, tôt lundi matin.

J’ai congé le lundi, car je ne suis pas fou, je ne travaille pas à 100 %, car si je travaillais à 100 %, je n’aurais pas le temps, notamment, de vous concocter de petits jeux.

Alors, j’ai tiré un nouveau poète de mon chapeau, qui n’était pas que poète (j’en dirais pas plus).

Comme d’habitude, vous trouverez ci-dessous la dernière phrase d’un de ses poèmes. Là, je demande le nom de l’auteur et le nom du recueil.

Un tout petit indice, cet auteur a fait et/ou travaillé dans une grande radio/française. Voilà soyons sympa, il a aussi joué au cinéma en étant assez connu. Là je m’arrête, je mets mes indices dans ma poche.

La phrase de l’auteur est (en italique) :

Appelez-moi nuage, appelez-moi fumée.

Ah j’oubliais, encore un cd à gagner et de votre choix. Juste pour ceux qui ne sauraient pas, je chine des cd et je revends ceux que je n’aime pas à la folie ou beaucoup sur la toile. Je possède d’ailleurs un cd de l’auteur de ce poème, mais celui-là je le garde. C’est même un triple cd. Ah ! Excusez-moi ! Il faut que je range mes indices dans ma poche.

La fatigue aidant, je vais aussi ranger mes pupilles dans mon tiroir et vous dire bonsoir.

LeJean-Lucdeservice

 PS Vos réponses à mon mail Shakti1957@hotmail.ch

 

A vos plumes…

Bonsoir les loups gris

J’espère que vous allez bien par cette froide soirée d’hiver où même grelottent les réverbères.

Ci-dessous, un petit texte que j’ai écrit il y a assez longtemps, mais qui n’est pas fini. Alors à vos plumes, il s’agit de le continuer. Vos suggestions peuvent être adressées à mon mail : shakti1957@hotmail.ch. Je choisirai la meilleure s’il y en a plusieurs, si possible pas de suites trop longues. Bravo d’avance.

 Lelucdeservice

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Petit conte pour humains

Histoire d’étoile

De ciels et d’autres horizons…

L’éclair disparut, puis le ciel se déchira en morceaux de différentes grandeurs. Certains furent aspirés par le cosmos, d’autres emportés par des vents intergalactiques, d’autres encore finirent leur carrière dans le ventre de trous noirs, un seul resta. Il resta en équilibre instable, attiré par des forces gravitationnelles, repoussés par d’autres forces, tel une fleur flottant à la surface de l’eau.

Le ciel se trouvait fort seul, uniquement entouré par l’immensité. Rien à se mettre sous la dent. Alors, il rêvait. Il rêvait de faire partie d’un ensemble dont il serait un élément important. Alors le ciel eut une idée, il fit l’amour avec l’univers, par correspondance ou insémination artificielle, c’est comme vous voulez.

Une nuit, je fus réveillé par une voix. Elle semblait venir de fort loin.

Je tendis donc l’oreille.

– On m’appelle étoile, étoile je suis, me dit-elle pour commencer.

– Dans ma jeunesse, il y a fort longtemps, j’habitais tout près de ta galaxie, à quelques millions d’années lumière. Ma mère qui était originaire de la plaine de Vénus m’a raconté cette histoire:

– On l’a vit de loin. Un ciel bleu accouchait dans le cosmos. C’était douloureux. Des cris épouvantables voyageaient de planètes en planètes, de galaxies en galaxies. Lentement, une forme, une boule plutôt se détacha d’un ciel ballotté par les vents galactiques.

Le ciel regardait son enfant, médusé, étonné. Quel drôle de forme j’ai engendré, se dit-il ! Néanmoins, il l’entourait de son attention et de son amour. Le ciel couvait l’enfant, l’entourant de ses grands draps bleus.

C’était une fille, elle était lourde, terriblement lourde, mais le ciel qui était un fort gaillard n’avait pas trop de peine à la tenir dans ses draps. Parfois même, il jouait avec elle et pour l’amuser, il la dorlotait en la lançant doucement d’un drap à l’autre. A sa naissance, elle n’avait pas de cheveux. Elle était pelée avec seulement quelques bosses comme si elle avait pris des coups sur la tête.

Le ciel l’appela Terre, il ne sait pas encore aujourd’hui pourquoi il l’appela ainsi. En grandissant, ses bosses se transformèrent en montagnes, en très hautes montagnes même. Parfois, le ciel pleurait de voir son enfant grandir si vite et ses pleurs remplirent les lacs et les mers que l’on connaît aujourd’hui. Il lui avait aussi transmis et par hérédité la colère qu’il avait en lui. Chez Terre, cela se transforma en grands mouvements intérieurs qui parfois s’extériorisaient; c’est ce qu’on appelle aujourd’hui les volcans et tout le système sysmique.

Jean-Luc Carrel

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Bonne soirée, bonnet de nuit, soyez sages… 

Jean-Luc 

Ah ! J’oubliais. La réponse du jeu no. 2 était C-F Ramuz et le titre du roman Jean-Luc persécuté. Bravo à C. qui a trouvé Ramuz et que j’ai un peu aidé à trouver le titre du roman. Elle gagne un cd de son choix, poil au doigt.

ReJean-Lucquiestunpeufatiguécesoiretquiaunpeulerhume

 

Carla et Nicolas

Bonsoir les amis, et si je vous concoctais un peu du people…

Ci-dessous le lien de la vidéo sur Youtube de « Quelqu’un m’a dit » de Carla Bruni 

carla bruni/quelqu\’un m\’a dit

Et le texte de sa chanson un peu modifié par ma plume :

Quelqu’un m’a dit

On me dit qu’le rêve français, ne vaux pas grand chose,
Que les hommes passent en un instant comme fanent les roses.
On me dit que le Président qui glisse est un salaud
Que de nos chagrins il s’en fait des manteaux
Pourtant quelqu’un m’a dit…

Qu’il m’aimait encore,
C’est quelqu’un qui m’a dit  qu’il m’aimait encore.
Serais-ce possible alors lors…..

On me dit qu’le destin se moque bien de nous
Qu’il ne ne sera pas élu au premier tour
mais il nous promet tout
Parait qu’le bonheur est à portée de main,
Alors on tend la main et on se retrouve fou
Pourtant quelqu’un m’a dit …qu’il m’aimait encore

C’est quelqu’un qui  m’a dit qu il m’aimait encore

C’est quelqu’un qui  m’a dit qu’il m’aimait encore

Serait-ce possible alors lors

Serait-ce possible alors lors

Mais qu’est ce qui m’a dit que que toujours il m’aimait?
Je ne me souviens plus c’était tard dans la nuit,
J’entend encore la voix, mais je ne vois plus ses traits
« Il vous aime, c’est secret, lui dites pas que j’vous l’ai dit »
Tu vois quelqu’un m’a dit…

Qu’il m’aimait encore, me l’a t’on vraiment dit…
Qu’il m’aimait encore, serais ce possible alors ?

Serais-ce possible alors, lors

On me dit que nos vies ne valent pas grand chose,
Elles passent en un instant comme fanent les roses
On me dit que le Président qui glisse est un salaud
Que de nos tristesses il s’en fait des manteaux,
Pourtant quelqu’un m’a dit qu’il m’aimait encore.

C’est quelqu’un qui m’a dit qu’il m’aimait encore

Serait-ce posible alors, lors

Hum, hum, hum

Carla Bruni, chanson un peu modifiée par le Jean-Luc de service

Et encore, avant d’en finir avec Carla et Nicola, une autre petite vidéo une la voyante Chanel christina nous parle notamment de ces deux tourtereaux…  :

en avant la voyance

Et voilà, je peux bientôt envoyer mon offre d’emploi à Ici-Pourri ou Voici-Voilà….

Bonne soirée, faites de beau rêves.

Jean-Luc

 

Résultat du Jeu

Bravo aux participants !

Une personne a trouvé l’auteur : Boris Vian et le titre du poème : Je ne voudrais pas crever. Une autre n’a trouvé que Boris Vian. Une autre a cité Prévert, mais ce n’était pas tout à fait cela. Bravo à elles

J’apprécie beaucoup Boris Vian, de même que Jacques Prévert et Raymond Queneau notamment, qui font un peu partie si je peux me permettre de ma famille poétique.
Boris Vian a une sensibilité, une imagination, une capacité de mise en forme et un humour et cynisme qui frôlent parfois la perfection. A déguster, je vous le conseille. De même que ses chansons que j’apprécie cependant mieux quand ce n’est pas lui qui les chante.Donc, les personnes qui ont trouvé tout ou en partie la réponse à mon jeu, ont trouvé mon énigme un peu facile. Je vais donc vous concocter ci-dessous un même exercice, que j’espère un peu plus difficile.
Il semble par ailleurs que mes indices étaient, d’après ce que l’on m’a dit, peut-être un peu trop explicite…

Alors voilà, ci-dessous les dernières lignes (en gras) de la page 137 d’un roman. J’ai besoin de l’auteur et du titre du roman. Alors, remontez sur vos claviers et bonne chance, à nouveau un cd de votre choix en jeu. Les réponses à mon e-mail : shakti1957@hotmail.ch.

Une poutre déjà consumée s’abattait sous le poids du toit, et le vent creusait dans le tas de foin mis à nu, faisant comme un grotte rouge ; il examina encore son œuvre, vit qu’elle était bonne, puis partit en courant. Et, arrivé au bois, il se retourna : le feu gagnait toujours, droit comme une colonne, au-dessus du fenil ; l’odeur de la fumée se répandait au loin ; il s’en alla du côté du Bourni ; il en avait déjà fait le tour, par galerie du bisse, quand la cloche du feu commença à sonner.

Voilà. Pas le même style que Boris Vian, hein ! Le roman en question a été par édité chez Grasset en 1930. L’édition que je possède qui est une édition originale portant  le no. 1189, et date de 1951 et m’a été gracieuse offert.

Alors, à vos méninges ! En préparation pour ce site une histoire de ma plume à compléter ainsi qu’une chanson française dont j’ai un peu détourné les paroles.

Je vous souhaite une toute bonne nuit ou journée.

Jean-Luc

Jeux (2)

Bonjour,

Voila, apparemment personne n’a trouvé qui était l’auteur de ce poème, alors je vous soumets (en gras) l’avant dernière phrase de ce poème. Comme indice supplémentaire (et pour que cela ne soit pas trop facile), je peux dire que l’auteur de ce texte a rencontré et même souvent côtoyé Serge Gainsbourg quand celui-ci était jeune.

Un cd à choisir est toujours en jeu. Alors à vos claviers 

Avant d’avoir goûté

Je vous souhaite un bon après-midi et une bonne soirée.

Jean-Luc

Jeux

Bonjour/Bonsoir chers amis,

Je vous propose un petit jeu poétique.

Le gagnant emportera un cd de son choix que j’enverrais à son adresse si possible pas sur une autre planète.

Vos réponses sont à envoyer à : shakti1957@hotmail.ch.

Le principe en est simple. Chaque jour, je publierai sur ce site une ligne/phrase d’un poème en commençant par la fin du poème, il faudra me donner l’auteur et le nom du poème, alors à vos claviers et faites tourner vos méninges

Je vous donne donc, en gras ci-dessous la première phrase, donc la dernière du poème de notre poète bien connu qui avait d’ailleurs bien d’autres occupations et qui est né sous le même signe que moi à savoir le signe des poissons, voilà déjà un indice. Je peux même rajouter qu’il n’est pas du premier décan de ce signe, mais du deuxième.

Voilà enfin cette phrase tant attendue :

La saveur de la mort…

Ce n’est pas très gai, désolé, à part cela, j’adore ce poème. Je pourrais rajouter que cet écrivain est né après la première guerre mondiale.

Je vous souhaite une toute bonne journée ensoleillée.

Jean-Luc

Fait Froid

 

Des Avants au Col de Jaman

Fait Froid

Questcequifaitfroid ! Brr ! Brr ! Je suis tout frigorifié.

En plus, j’ai toujours un fond de crève qui me tourne autour du nez, comme ces montagnes qui ont toujours un nuage à leur sommet.

Vous allez me dire, que je suis toujours malade, que j’aurais dû appeler mon site « La Grippe »,

Eh ! Ben oui, quand il fait froid, mon moteur grippe.

Maintenant je suis tout frisqounnet, grelottant, je ne suis pas le seul, notez.  Eh! Puis, je suis assez maigre, alors j’ai encore plus froid que les autres. Mes os font des claquettes. Vous me direz, si tu es maigre, si tu as froid, alors mange, mais j’ai trop froid pour manger. Plus vraiment envie de nique-piquer. Oh ! Tout compte fait, j’ai quand même un peu faim  Je vais manger un esquimau, au grill ou une omelette norvégienne. Mais n’allez pas croire que je la pousserais à me goinfrer d’une fricassée de baleine, car des baleines y’en a à mon parapluie et en ces temps pluvieux, j’en ai bien besoin

Oui, il n’a pas plu aujourd’hui, il a fait beau, mais comme il a fait froid, c’est comme s’il avait plu.

Bon, je vous laisse, mon nez coule, je n’en peu plus.

Jean-Luc Carrel, 2009

 

 

Chessex

Vendredi 9 octobre 2009, mort de Jacques Chessex, l’écrivain romand le plus connu, qui d’ailleurs a pendant des années hanté ou pedzé au Café Romand à Lausanne.

Chessex, c’était l’ogre romand de la littérature. Je trouvais ces livres bien assez morbides, mais toujours très bien écrits. Le dernier « le vampire de Ropraz », je n’ai pu en lire que trois pages au vu de la noirceur apparente. J’ai spécialement aimé « Où vont mourir les oiseaux ».

Chessex à la fin macabre, mort à septante-cinq ans, en répondant lors d’une conférence à la bibliothèque d’Yverdon-les-Bains à un homme qui n’avait même pas attendu la réponse à sa question et qui avait déjà quitté la salle.

On est bien peu de chose. On ne vit qu’une fois ….

Jean-luc Carrel, 11 octobre 2009

Que d’eau !

 

Que d'eau !

Bon ! De l’eau, y’en a à Lausanne, il y a même un lac pour ceux qui ne le sauraient pas et ce n’est pas le Lac de Genève, comme certains pourraient le penser.

Ce matin, en buvant un café chez Mino et en allant fumer une cigarette sur sa terrasse (car chez nous depuis environ un mois, on ne fume plus à l’intérieur des établissements publics). Quelle ne fut pas ma surprise ! En voyant un employé communal, certainement brave homme au demeurant, muni d’une lance à eau reliée à un véhicule à flotte (uniquement conçu pour cet usage), arroser ou plutôt inonder le bitume, soit le trottoir dans le but louable de le nettoyer alors que le temps semblait à bientôt pleuvoir (en effet, il tomba des ficelles le lendemain, et ce pas pendant 5 minutes).

Je me suis posé les questions suivantes :

–         Est-ce bien utile ?

–         Qui cela gêne-t-il sur le trottoir ces quelques poussières ?

Lécheur de trottoir n’est semble-t-il pas encore un métier ou une occupation/perversion à la mode.

Alors, pour oublier tout cela, j’allai prendre le soleil dans ma baignoire.

Jean-Luc Carrel, 11 octobre 2009