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Poèmes anonymes

Bonsoir les loups gris,

Je tiens à vous faire partager ci-dessous les textes d’un ami qui tient à garder l’anonymat :

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Cœur égaré

Qu’as-tu cœur égaré ?
ton sourire est fané
et toi qui aspire à la foi
et aime les bonnes voies
est-ce la bien aimée qui a quitté le nid
ou est-ce que tu es affaibli ?
tu as quitté le pays et la famille
cherches-tu la liberté et les
aspirations à la belle vie
Qu’as-tu cœur égaré ?
ton sourire est fané
ainsi le temps passe
et le monde voit
celui qui compte sur les autres
est esseulé
et le cœur se perd
le sourire toujours fané
la joie s’envole et
l’artiste reste
triste est sa chanson
et son luth désaccordé
chantant acharné
croyant que la patrie se rapproche
et les ennuis passent  

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We are the revelation, of this nation.
we don’t need no more manipulation.
W’ill bring joy to this nation
Just believe just have some patient
Big love great determination
To help this new generation
You know life is once for you and me
If you  listen well if you want to see
Maybe someday you’ll come with me
Singing showting what will be will be
In the depth of our memory
Flowers tears songs of poverty
Colors good manners come sing with me
We are the revelation of this nation
we don’t need no more manipulation
We want joy to this nation
Say thanks to good people

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Pauvres de nous
Manipulés de partout
La haine a envahi les cœurs
Et les hommes sont devenues fous
Chacun s’en prend à son voisin
On a oublié l’amour du prochain
Un profond malaise a envahi les esprits
Un doute une défaite il est où l’ennemi
Pour une poignée de dollars
Des frères s’entretuent
Des familles se déchirent
Et tout le monde dans la boue
Sunnites chiites juifs et marabouts
Au nom de dieu le monde se sépare
Un mur s’érige entre blanc et noir
Et  les sages n’ont plus aucun pouvoir
Chacun pleure tout seul
Et ne veux que recevoir
Un peu d’amour un brin d’espoir
Vendu comme du bétail
On a plus de place même sur la paille
Pauvres de nous âmes affaiblis
Par  l’argent facile jetés à l’oublie
Notre ignorance est source d’argent
Si tu consommes, si tu te taie alors tu es bon
Et si tu résistes avec toi ils en finiront
Traqué surveillé comme un délinquant
Traché craché humilié t’as pas à dire non
Nul résiste à leur détermination
De vider la terre de tout ce qui est bon
Préparer le désastre
En attendant un dernier jugement
Plus besoin d’attendre le compte est bon
Regarde autour de toi ces fleurs qui sentent bon
Elles  te diront toutes que ce n’est plus comme avant
Parle aux arbres et tu verra vraiment
Qu’elles se posent aussi des questions
Qu’elles pleurent seules
Qu’elles ont aussi besoin de notre attention
Vole avec les oiseaux et tu verra
Qu’ils ont perdu le sud et le nord
Et toutes les  directions
Pense à l’eau et à ces poissons
Souillé pollué ou es-ce qu’ils iront
Ouvre ton cœur et regarde dedans
Si t’as une solution je suis prenant
Tu peux aussi dire que je suis con
Que je vois que du mal
Que ma musique c’est du mauvais son
Que l’amour vaincra et que c’est la seule solution
Je saluerai ton espoir, sais-tu que je suis dedans

Anonyme

J’espère que vous aurez aimé…

Et bonne nuit

Jean-Luc

 

Histoire véridique/Le papillon

Histoire véridique/Le papillon

Un papillon de nuit

Ce matin, au levé du jour, fatigué

Est tombé sur mon lit

C’est qui ?

Il est toujours là, il dort

Recroquevillé sur lui-même

Dans ses habits d’ombres

Je ne fais pas trop de bruit

Je pourrais le réveiller

Je m’assieds assez loin de lui

Pour pas le blesser

 

Peut-être est-ce moi, plus jeune ?

En quelque sorte réincarné

Ou quelqu’un d’autre.

Je ne sais

Quel miracle !

Et quel mystère !

Ce soir, je l’ai à peine touché

Il a compris et  s’est envolé

Puis, j’ai ouvert la fenêtre

Et il est parti

Il avait besoin d’air

Jean-Luc Carrel   4 octobre 2011

 

 

 

Peau et Cie

SI TU…  (chanson)

 

Si tu ne pleures pas

Fais-toi la douce,

Fais-toi la mousse

Le doux repli

Sorti du lit.

 

Si tu ne ris pas,

Fais-toi en douce,

Fais-toi en rousse,

En maquillage

En chat-tapis.

 

Si tu ne penses pas,

Fais-toi dessin,

Fais-toi mes mains,

Fais-moi croquis,

Fais-toi souris.

 

Si tu ne manges pas,

Fais-toi festin,

Fais-toi requin,

Ou baldaquin

Ou Missouri.

 

Si tu ne chantes pas.

Fais-toi complainte,

Fais-toi femme peinte,

Allégories

Ou bien Messie.

 

Si tu ne bois pas,

Fais-toi levain,

Fais-toi marsouin,

Ou bien matin

Qui nous nourrit.

 

Si tu ne pleures pas

Fais-toi la douce,

Fais-toi la mousse

Le doux repli

Sorti du lit.

 

 

L’Instinct primitif (chanson ou poème)

 

Une grenouille touille son café

Un chameau au bac à sable

Chatchat fait le gros dos

Un singe joue au base-ball

 

Le crapaud met ses lunettes

Pour lire le canard

On fouine, cherche la belette

Où va mourir le chacal ?

 

La girafe fait sa prière

Un loin coiffe sa campagne

La lionne est bonne ménagère

Les petits boivent du champagne

 

Les vautours font les à-fonds

Pas une hyène à l’horizon

Les rats s’en vont quêter

Tiens ! Un sourire de bison !

 

L’araignée fait de l’a peinture

Le modèle est un scorpion

Dont la vie est assez dure

Il collectionne les morpions

 

Mais le rire de la chouette

Fait sourire tous les oiseaux

Etre animal, c’est bien plus beau

Qu’on mette les humains au zoo

 

Le renard guide les touristes

Le lézard lézarde un brin

Un brin onaniste, le serpent

Fait l’amour sans ses copains

 

Le cobra dresse son fakir

Qui préfère les chiens-savons

L’cochon d’Inde, c’est l’élixir

Fabriqué par un dindon

 

 

La mygale est la soliste

Du cœur des poissons

Le requin est trapéziste

Beau balancement d’hameçon

 

L’otarie aime faire le clown

Pour taquiner les éléphants

Les manchots et la roue tourne

Les perroquets aiment le vent

 

Un sot briquet donne du feu

A un rhino très rosse cracheur

Les ouistitis s’amusent bien mieux

Quand les z’humains jouent au docteur

 

Mais le rire de la chouette

Fait sourire tous les oiseaux

Etre animal, c’est bien plus beau

Mais, y’a plus d’humains au zoo…

 

Octobre 97

 

 Jean-Luc

 

 

 

 

Réflexions sur un vélo entre Lausanne et Genève

Je suis plutôt pour le vélo. Je n’ai pas de voiture et le vélo est mon moyen de locomotion préféré.

Ce que je ne comprends pas bien, c’est pourquoi les cyclistes lausannois sont calmes et respectueux, notamment envers les piétons et la signalisation routière et que  ceux de Genève sont  pour certains agressifs et coutumiers de violations des règles de conduite, notamment en grillant presque systématiquement tous les feux rouges de la capitale genevoise.

Peut-être pourrez-vous m’aider à répondre à cette interrogation ?

J’ai noté quelques pistes de réflexions que j’aimerais partager avec vous :

1) Il y a énormément de feux rouges à Genève, raison pour laquelle les cyclistes genevois ont tendance à les griller ;

2) Il me semble qu’à Genève les cyclistes subissent énormément la pression des voitures ;

3) Depuis la réfection de la Gare et la construction d’un nouveau tram, ainsi que tous les autres aménagements parallèles, la ville de Genève est en perpétuelle reconstruction.

4) Les cyclistes genevois circulent sur les voies du tram et doivent prendre garde à ne pas chuter à causes de ces rails et doivent toujours garder un oeil sur le tram lui-même, grand danger potentiel pour un cycliste de même que les voitures.

Auriez encore d’autres pistes à me suggérer ?

Par une exemple une piste cyclable !

Jean-Luc

Gauche – Droite

Gauche – droite

Aussi maladroit à gauche que gauche à droite, je cherche mon chemin hors des sentiers de la politique.

Aussi gauche de la main droite, que maladroit de la main gauche, j’essaye de trouver mon milieu au centre du chahut terrestre et au moyen de mon libre arbitre.

Dans mon parcours, je me sens souvent incompris, souvent gauche dans mon amour d’une justice juste.

Pourquoi vouloir aller à gauche ou à droite ? Et ne pas aller ensemble au centre !

Quel monde sans milieu et quel milieu !

Jean-Luc 

 

Lac Léman (suite)

 Je n’ai peut-être pas été assez clair dans l’énoncé de mon concours. Il est certain que je souhaite un texte composé par la personne qui le postera. Comme vous pourrez le constater, un internaute s’est faufilé entre les mailles de l’énoncé de mon concours et m’envoyant semble-t-il le texte d’un écrivain célèbre. Donc, pour éviter les malentendus, j’élargis mon concours à tous textes traitant du Léman ou d’un lac. Il est clair que dans mon « jugement », je serais plus clément avec un texte même un peu maladroit émanant et écrit à mon avis de la main propre de l’internaute envoyeur. Alors, re à vos plumes et éviter le copier-coller.

Je dois rajouter que je suis exclu de ce concours, car si moi aussi je me faufilais entre les mailles de mon précédent énoncé, je pourrais m’envoyer un texte de ma main qui gagnerait mon concours, car à ce moment-là je me désignerais à votre insu comme gagnant de mon concours, lol.

Nonobstant mes précédentes réflexions, je vous fais partager ci-dessous en italique le texte que j’ai reçu qui est magnifique et que j’avais déjà lu…il y a quelques années : 

Quand le lac agité ne me permettait pas la navigation je passais mon après-midi à parcourir l’île en herborisant à droite et à gauche, m’asseyant tantôt dans les réduits les plus riants et les plus solitaires pour y rêver à mon aise, tantôt sur les terrasses et les tertres, pour parcourir des yeux le superbe et ravissant coup d’oeil du lac et de ses rivages couronnés d’un côté par des montagnes prochaines, et de l’autre élargis en riches et fertiles plaines dans lesquelles la vue s’étendait jusqu’aux montagnes bleuâtres plus éloignées qui la bornaient.

Quand le soir approchait je descendais des cimes de l’île et j’allais volontiers m’asseoir au bord du lac, sur la grève, dans quelque asile caché; là le bruit des vagues et l’agitation de l’eau fixant mes sens et chassant de mon âme toute autre agitation la plongeaient dans une rêverie délicieuse où la nuit me surprenait souvent sans que je m’en fusse aperçu. Le flux et reflux de cette eau, son bruit continu mais renflé par intervalles frappant sans relâche mon oreille et mes yeux, suppléaient aux mouvements internes que la rêverie éteignait en moi et suffisaient pour me faire sentir avec plaisir mon existence, sans prendre la peine de penser. De temps à autre naissait quelque faible et courte réflexion sur l’instabilité des choses de ce monde dont la surface des eaux m’offrait l’image: mais bientôt ces impressions légères s’effaçaient dans l’uniformité du mouvement continu qui me berçait, et qui sans aucun concours actif de mon âme ne laissait pas de m’attacher au point qu’appelé par l’heure et  par le signal convenu je ne pouvais m’arracher de là sans effort.

Après le souper, quand la soirée était belle, nous allions encore tous ensemble faire quelque tour de promenade sur la terrasse pour y respirer l’air du lac et la fraîcheur. On se reposait dans le pavillon, on riait, on causait, on chantait quelque vieille chanson qui valait bien le tortillage moderne, et enfin l’on s’allait coucher content de sa journée et n’en désirant qu’une semblable pour le lendemain.

Quel beau texte ! N’est-ce pas ?  

Jean-Luc