SI TU… (chanson)
Si tu ne pleures pas
Fais-toi la douce,
Fais-toi la mousse
Le doux repli
Sorti du lit.
Si tu ne ris pas,
Fais-toi en douce,
Fais-toi en rousse,
En maquillage
En chat-tapis.
Si tu ne penses pas,
Fais-toi dessin,
Fais-toi mes mains,
Fais-moi croquis,
Fais-toi souris.
Si tu ne manges pas,
Fais-toi festin,
Fais-toi requin,
Ou baldaquin
Ou Missouri.
Si tu ne chantes pas.
Fais-toi complainte,
Fais-toi femme peinte,
Allégories
Ou bien Messie.
Si tu ne bois pas,
Fais-toi levain,
Fais-toi marsouin,
Ou bien matin
Qui nous nourrit.
Si tu ne pleures pas
Fais-toi la douce,
Fais-toi la mousse
Le doux repli
Sorti du lit.
L’Instinct primitif (chanson ou poème)
Une grenouille touille son café
Un chameau au bac à sable
Chatchat fait le gros dos
Un singe joue au base-ball
Le crapaud met ses lunettes
Pour lire le canard
On fouine, cherche la belette
Où va mourir le chacal ?
La girafe fait sa prière
Un loin coiffe sa campagne
La lionne est bonne ménagère
Les petits boivent du champagne
Les vautours font les à-fonds
Pas une hyène à l’horizon
Les rats s’en vont quêter
Tiens ! Un sourire de bison !
L’araignée fait de l’a peinture
Le modèle est un scorpion
Dont la vie est assez dure
Il collectionne les morpions
Mais le rire de la chouette
Fait sourire tous les oiseaux
Etre animal, c’est bien plus beau
Qu’on mette les humains au zoo
Le renard guide les touristes
Le lézard lézarde un brin
Un brin onaniste, le serpent
Fait l’amour sans ses copains
Le cobra dresse son fakir
Qui préfère les chiens-savons
L’cochon d’Inde, c’est l’élixir
Fabriqué par un dindon
La mygale est la soliste
Du cœur des poissons
Le requin est trapéziste
Beau balancement d’hameçon
L’otarie aime faire le clown
Pour taquiner les éléphants
Les manchots et la roue tourne
Les perroquets aiment le vent
Un sot briquet donne du feu
A un rhino très rosse cracheur
Les ouistitis s’amusent bien mieux
Quand les z’humains jouent au docteur
Mais le rire de la chouette
Fait sourire tous les oiseaux
Etre animal, c’est bien plus beau
Mais, y’a plus d’humains au zoo…
Octobre 97
Jean-Luc
Réflexions sur un vélo entre Lausanne et Genève
Je suis plutôt pour le vélo. Je n’ai pas de voiture et le vélo est mon moyen de locomotion préféré.
Ce que je ne comprends pas bien, c’est pourquoi les cyclistes lausannois sont calmes et respectueux, notamment envers les piétons et la signalisation routière et que ceux de Genève sont pour certains agressifs et coutumiers de violations des règles de conduite, notamment en grillant presque systématiquement tous les feux rouges de la capitale genevoise.
Peut-être pourrez-vous m’aider à répondre à cette interrogation ?
J’ai noté quelques pistes de réflexions que j’aimerais partager avec vous :
1) Il y a énormément de feux rouges à Genève, raison pour laquelle les cyclistes genevois ont tendance à les griller ;
2) Il me semble qu’à Genève les cyclistes subissent énormément la pression des voitures ;
3) Depuis la réfection de la Gare et la construction d’un nouveau tram, ainsi que tous les autres aménagements parallèles, la ville de Genève est en perpétuelle reconstruction.
4) Les cyclistes genevois circulent sur les voies du tram et doivent prendre garde à ne pas chuter à causes de ces rails et doivent toujours garder un oeil sur le tram lui-même, grand danger potentiel pour un cycliste de même que les voitures.
Auriez encore d’autres pistes à me suggérer ?
Par une exemple une piste cyclable !
Jean-Luc
Gauche – Droite
Gauche – droite
Aussi maladroit à gauche que gauche à droite, je cherche mon chemin hors des sentiers de la politique.
Aussi gauche de la main droite, que maladroit de la main gauche, j’essaye de trouver mon milieu au centre du chahut terrestre et au moyen de mon libre arbitre.
Dans mon parcours, je me sens souvent incompris, souvent gauche dans mon amour d’une justice juste.
Pourquoi vouloir aller à gauche ou à droite ? Et ne pas aller ensemble au centre !
Quel monde sans milieu et quel milieu !
Jean-Luc
Lac Léman (suite)
Je n’ai peut-être pas été assez clair dans l’énoncé de mon concours. Il est certain que je souhaite un texte composé par la personne qui le postera. Comme vous pourrez le constater, un internaute s’est faufilé entre les mailles de l’énoncé de mon concours et m’envoyant semble-t-il le texte d’un écrivain célèbre. Donc, pour éviter les malentendus, j’élargis mon concours à tous textes traitant du Léman ou d’un lac. Il est clair que dans mon « jugement », je serais plus clément avec un texte même un peu maladroit émanant et écrit à mon avis de la main propre de l’internaute envoyeur. Alors, re à vos plumes et éviter le copier-coller.
Je dois rajouter que je suis exclu de ce concours, car si moi aussi je me faufilais entre les mailles de mon précédent énoncé, je pourrais m’envoyer un texte de ma main qui gagnerait mon concours, car à ce moment-là je me désignerais à votre insu comme gagnant de mon concours, lol.
Nonobstant mes précédentes réflexions, je vous fais partager ci-dessous en italique le texte que j’ai reçu qui est magnifique et que j’avais déjà lu…il y a quelques années :
Quand le lac agité ne me permettait pas la navigation je passais mon après-midi à parcourir l’île en herborisant à droite et à gauche, m’asseyant tantôt dans les réduits les plus riants et les plus solitaires pour y rêver à mon aise, tantôt sur les terrasses et les tertres, pour parcourir des yeux le superbe et ravissant coup d’oeil du lac et de ses rivages couronnés d’un côté par des montagnes prochaines, et de l’autre élargis en riches et fertiles plaines dans lesquelles la vue s’étendait jusqu’aux montagnes bleuâtres plus éloignées qui la bornaient.
Quand le soir approchait je descendais des cimes de l’île et j’allais volontiers m’asseoir au bord du lac, sur la grève, dans quelque asile caché; là le bruit des vagues et l’agitation de l’eau fixant mes sens et chassant de mon âme toute autre agitation la plongeaient dans une rêverie délicieuse où la nuit me surprenait souvent sans que je m’en fusse aperçu. Le flux et reflux de cette eau, son bruit continu mais renflé par intervalles frappant sans relâche mon oreille et mes yeux, suppléaient aux mouvements internes que la rêverie éteignait en moi et suffisaient pour me faire sentir avec plaisir mon existence, sans prendre la peine de penser. De temps à autre naissait quelque faible et courte réflexion sur l’instabilité des choses de ce monde dont la surface des eaux m’offrait l’image: mais bientôt ces impressions légères s’effaçaient dans l’uniformité du mouvement continu qui me berçait, et qui sans aucun concours actif de mon âme ne laissait pas de m’attacher au point qu’appelé par l’heure et par le signal convenu je ne pouvais m’arracher de là sans effort.
Après le souper, quand la soirée était belle, nous allions encore tous ensemble faire quelque tour de promenade sur la terrasse pour y respirer l’air du lac et la fraîcheur. On se reposait dans le pavillon, on riait, on causait, on chantait quelque vieille chanson qui valait bien le tortillage moderne, et enfin l’on s’allait coucher content de sa journée et n’en désirant qu’une semblable pour le lendemain.
Quel beau texte ! N’est-ce pas ?
Jean-Luc
Lac Léman
Non, je ne vous avais pas oubliés, les loups gris !
Juste une petite photo du Lac Léman pour le plaisir prise il y a 3 jours.
Alors, un petit concours, on va un peu changer la formule.
Vous avez jusqu’au 12 mars 2012 pour me faire parvenir sous forme de commentaire par exemple et à mon mail pour ceux qui me connaisse un petit texte en rapport avec cette photo prise sur le bateau au Large d’Evian.
Le meilleur texte gagne un cd. Je serais le seul membre du jury, lol, cependant je me réserve le droit si je n’arrive pas à trancher entre deux ou plusieurs texte de prendre un membre du jury supplémentaire, jusqu’à qu’un choix puisse être opéré.
A vos plumes…
Les résultats seront proclamés fin mars, début avril 2012, le gagnant gagne un cd, en principe de son choix, s’il est trouvable.
Jean-Luc
Bonne année 2012 !
Avec un peu de retard…
Bonne année 2012, les loups gris !
Bravo ! Un/une internaute a trouvé mon chanteur pour enfants préféré, il s’agit de Jacky Lagger et le titre de l’album La Fami. Comme cette dite internaute ne veut pas cet album, elle aura droit a un autre cd de son choix.
Avez-vous pris vos résolutions pour 2012 ? Vous devriez. Moi au Nouvel An, j’ai participé à un jeu sympa où chacun devait écrire ses résolutions puis on les mettait dans un chapeau et on les lisait à l’assemblée. On pouvait aussi écrire une résolution pour les autres. Moi je devrais arrêter de fumer d’après une résolution choisie par le petit N. huit ans.
Certains pensent que 2012 sera une très mauvaise année au niveau économique et politique, d’autres que cela sera la fin du monde. Moi je suis plus optimiste, même si je sais que le monde ne va pas bien…
Faites-moi part de vos résolutions 2012 si vous le voulez bien. Moi j’ai noté pour moi-même des choses du style :
Etre plus gentil avec moi-même et aussi mon prochain. Avoir de la compassion pour autrui et bien d’autres résolutions du même style que je n’ai pas dans la tête en ce moment.
Pour récapituler, je pense que le monde va continuer à rouler sa bosse malgré toutes les choses qu’on devrait améliorer (éradiquer les guerres, que chacun mange à sa fin, ne pas contaminer la planète, etc.) et je vais essayer d’être plus ouvert aux gens, plus à l’écoute de moi-même et peut-être attaquer le problème qui me hante, la fumée…
A votre santé, et vive 2012 !
Jean-Luc Carrel
Pour vos oreilles un peu de musique :
Julos Beaucarne Le petit royaume : http://www.youtube.com/watch?v=prF1fbbf2cA
Mon cadeau de Noël…
A Nathanael (1er)
L’accompagnement
Sur le chemin le caillou s’ennuyait
Pas un mollet à l’horizon
Ni de voitures, ni de camions
Pas même un traquelet.
Survint alors un pèlerin, sans pèlerine
Mais avec du cœur, de la rime
Et à la vue du caillou
Derechef, il se mit à genou.
Il le prit soigneusement dans ses mains
L’examina d’un air coquin
Puis le glissa dans sa poche
– Chouette ! Un joli morceau de roche.
Maintenant, il est en vitrine
Sous les yeux des gamins, des gamines
Il en rosit tel un quartz
Et le bandit se prend pour rubis.
Mais il n’est pas turquoise
N’a l’arrogance de la topaze
Et aimerait bien s’en retourner
Dans les champs et dans les prés.
C’est ainsi qu’il s’évada
Par une fenêtre du galetas
On nous l’a signalé sur un chemin
Et dans la poche d’un bambin.
Jean-Luc Carrel
(texte écrit il y a bien longtemps, je ne sais quand)
Rat lent tir, la ville
Ralentir la vi(ll)e (version 2)
Je voulais ralentir la ville
Sentir des pulsions plus subtiles
Que cet amas d’automobiles
Avec un homme plus utile
Ralentir la ville
Côtoyer un peuple plus intelligent
Regarder à pied marcher les gens
Ou des vélos comme horizon
Je voulais ralentir la ville
Je rêvais d’un monde idéal
Avec moins de liquidités
Et bien plus d’humanité
Ralentir la ville
Faire comprendre au monde
Que la vitesse est parfois inutile
Je voulais ralentir la ville
Vivre sur un terreau plus aéré
Peut être même penser à la liberté
Communiquer, parler, aimer
Je voulais ralentir la ville
Mais des gendarmes sont arrivés
Ils étaient armés, mais pas couchés
Ils m’ont ligoté, enfermé et bâillonné
Je voulais ralentir la ville
Je croyais en une utopie
L’esprit philanthropique
Au lieu de voguer sous les tropiques
Je volais ralentir la ville
Alors, maintenant, j’habite chez moi
Sur une île, l’Ile Rousseau
C’est un endroit paisible en pleine ville
Je veux toujours ralentir la ville
Il faut vraiment ralentir la ville
Et bien sûr aussi la société
Qui se développe à satiété !
Et cultiver. comme divinité, la vérité
Jean-Luc C août/septembre et décembre 2011
Alors si vous voulez vous aussi ralentir la vie(l)e, et je crois que cet important, voilà une adresse utile que je vous conseille vivement : http://ralentirlaville.ch
Pour lire la version 1 du texte ralentir la ville, vous pouvez comme un touriste, lol, faire un tour sur mon blog (et ancien site) à www.instantpoetique.blog4ever.com
Les accents en français
Les accents en français
Les accents dans différentes langues sont merveilleux. Moi, je connais ceux en français pratiqués par divers étrangers quand ils parlent ma langue le français.
Par exemple, j’ai une amie africaine, pour dire Facebook, (le fameux site de rassemblement du genre humain sur la toile), elle dit :
– Fesses book
Mort de rire !
Un autre accent en français :
Une fois, cela fait longtemps, cinq ou dix ans peut-être, deux américains viennent vers moi à la Gare de Lausanne pour me demander un renseignement. Ils me dirent carrément, et c’est vrai, c’est pas un gag inventé, :
C’est où mon trou ? Nous vous allez à Mon trou ! Je me répète, mentalement « Montrou », ah ! Soudain ! Je trouve, où ils voulaient vraiment aller, c’était à Montreux.
Mort de rire !
Nos amis italiens, chez nous depuis fort longtemps, ne sont pas en reste, pour la peinture, ils disent :
– La pinetour.
Là, je ne suis plus mort, je décède carrément.
Vous en connaissez d’autres ?
Alors à vos claviers et pour le jour de Noël, je veux un cortège de perles en français.
Joyeux Nos « L »
Jean-Luc
Joyeux Noël
Bonjour.
Vous allez bien ?
Un petit jeu de Noël ? D’ailleurs, vous n’avez pas le choix vous en aurez un.
Alors, vous devez trouver pour gagner le cd en question, le nom de mon chanteur pour enfants préféré. Ce n’est pas si facile. Il n’est pas très connu. Pour l’instant je ne donne pratiquement pas d’indices, sauf que le 1er titre du cd en jeu est « Enfanté de vous connaître ».
Alors, à vos méninges et un tout bon Noël. Ah ! J’oubliais, ce n’est pas Henri Dès, ni Dorothée.
Meilleures pensées, bisous.
Jean-Luc