A vos plumes…

Bonsoir les loups gris

J’espère que vous allez bien par cette froide soirée d’hiver où même grelottent les réverbères.

Ci-dessous, un petit texte que j’ai écrit il y a assez longtemps, mais qui n’est pas fini. Alors à vos plumes, il s’agit de le continuer. Vos suggestions peuvent être adressées à mon mail : shakti1957@hotmail.ch. Je choisirai la meilleure s’il y en a plusieurs, si possible pas de suites trop longues. Bravo d’avance.

 Lelucdeservice

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Petit conte pour humains

Histoire d’étoile

De ciels et d’autres horizons…

L’éclair disparut, puis le ciel se déchira en morceaux de différentes grandeurs. Certains furent aspirés par le cosmos, d’autres emportés par des vents intergalactiques, d’autres encore finirent leur carrière dans le ventre de trous noirs, un seul resta. Il resta en équilibre instable, attiré par des forces gravitationnelles, repoussés par d’autres forces, tel une fleur flottant à la surface de l’eau.

Le ciel se trouvait fort seul, uniquement entouré par l’immensité. Rien à se mettre sous la dent. Alors, il rêvait. Il rêvait de faire partie d’un ensemble dont il serait un élément important. Alors le ciel eut une idée, il fit l’amour avec l’univers, par correspondance ou insémination artificielle, c’est comme vous voulez.

Une nuit, je fus réveillé par une voix. Elle semblait venir de fort loin.

Je tendis donc l’oreille.

– On m’appelle étoile, étoile je suis, me dit-elle pour commencer.

– Dans ma jeunesse, il y a fort longtemps, j’habitais tout près de ta galaxie, à quelques millions d’années lumière. Ma mère qui était originaire de la plaine de Vénus m’a raconté cette histoire:

– On l’a vit de loin. Un ciel bleu accouchait dans le cosmos. C’était douloureux. Des cris épouvantables voyageaient de planètes en planètes, de galaxies en galaxies. Lentement, une forme, une boule plutôt se détacha d’un ciel ballotté par les vents galactiques.

Le ciel regardait son enfant, médusé, étonné. Quel drôle de forme j’ai engendré, se dit-il ! Néanmoins, il l’entourait de son attention et de son amour. Le ciel couvait l’enfant, l’entourant de ses grands draps bleus.

C’était une fille, elle était lourde, terriblement lourde, mais le ciel qui était un fort gaillard n’avait pas trop de peine à la tenir dans ses draps. Parfois même, il jouait avec elle et pour l’amuser, il la dorlotait en la lançant doucement d’un drap à l’autre. A sa naissance, elle n’avait pas de cheveux. Elle était pelée avec seulement quelques bosses comme si elle avait pris des coups sur la tête.

Le ciel l’appela Terre, il ne sait pas encore aujourd’hui pourquoi il l’appela ainsi. En grandissant, ses bosses se transformèrent en montagnes, en très hautes montagnes même. Parfois, le ciel pleurait de voir son enfant grandir si vite et ses pleurs remplirent les lacs et les mers que l’on connaît aujourd’hui. Il lui avait aussi transmis et par hérédité la colère qu’il avait en lui. Chez Terre, cela se transforma en grands mouvements intérieurs qui parfois s’extériorisaient; c’est ce qu’on appelle aujourd’hui les volcans et tout le système sysmique.

Jean-Luc Carrel

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Bonne soirée, bonnet de nuit, soyez sages… 

Jean-Luc 

Ah ! J’oubliais. La réponse du jeu no. 2 était C-F Ramuz et le titre du roman Jean-Luc persécuté. Bravo à C. qui a trouvé Ramuz et que j’ai un peu aidé à trouver le titre du roman. Elle gagne un cd de son choix, poil au doigt.

ReJean-Lucquiestunpeufatiguécesoiretquiaunpeulerhume

 

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