Archives mensuelles : février 2012

Réflexions sur un vélo entre Lausanne et Genève

Je suis plutôt pour le vélo. Je n’ai pas de voiture et le vélo est mon moyen de locomotion préféré.

Ce que je ne comprends pas bien, c’est pourquoi les cyclistes lausannois sont calmes et respectueux, notamment envers les piétons et la signalisation routière et que  ceux de Genève sont  pour certains agressifs et coutumiers de violations des règles de conduite, notamment en grillant presque systématiquement tous les feux rouges de la capitale genevoise.

Peut-être pourrez-vous m’aider à répondre à cette interrogation ?

J’ai noté quelques pistes de réflexions que j’aimerais partager avec vous :

1) Il y a énormément de feux rouges à Genève, raison pour laquelle les cyclistes genevois ont tendance à les griller ;

2) Il me semble qu’à Genève les cyclistes subissent énormément la pression des voitures ;

3) Depuis la réfection de la Gare et la construction d’un nouveau tram, ainsi que tous les autres aménagements parallèles, la ville de Genève est en perpétuelle reconstruction.

4) Les cyclistes genevois circulent sur les voies du tram et doivent prendre garde à ne pas chuter à causes de ces rails et doivent toujours garder un oeil sur le tram lui-même, grand danger potentiel pour un cycliste de même que les voitures.

Auriez encore d’autres pistes à me suggérer ?

Par une exemple une piste cyclable !

Jean-Luc

Gauche – Droite

Gauche – droite

Aussi maladroit à gauche que gauche à droite, je cherche mon chemin hors des sentiers de la politique.

Aussi gauche de la main droite, que maladroit de la main gauche, j’essaye de trouver mon milieu au centre du chahut terrestre et au moyen de mon libre arbitre.

Dans mon parcours, je me sens souvent incompris, souvent gauche dans mon amour d’une justice juste.

Pourquoi vouloir aller à gauche ou à droite ? Et ne pas aller ensemble au centre !

Quel monde sans milieu et quel milieu !

Jean-Luc 

 

Lac Léman (suite)

 Je n’ai peut-être pas été assez clair dans l’énoncé de mon concours. Il est certain que je souhaite un texte composé par la personne qui le postera. Comme vous pourrez le constater, un internaute s’est faufilé entre les mailles de l’énoncé de mon concours et m’envoyant semble-t-il le texte d’un écrivain célèbre. Donc, pour éviter les malentendus, j’élargis mon concours à tous textes traitant du Léman ou d’un lac. Il est clair que dans mon « jugement », je serais plus clément avec un texte même un peu maladroit émanant et écrit à mon avis de la main propre de l’internaute envoyeur. Alors, re à vos plumes et éviter le copier-coller.

Je dois rajouter que je suis exclu de ce concours, car si moi aussi je me faufilais entre les mailles de mon précédent énoncé, je pourrais m’envoyer un texte de ma main qui gagnerait mon concours, car à ce moment-là je me désignerais à votre insu comme gagnant de mon concours, lol.

Nonobstant mes précédentes réflexions, je vous fais partager ci-dessous en italique le texte que j’ai reçu qui est magnifique et que j’avais déjà lu…il y a quelques années : 

Quand le lac agité ne me permettait pas la navigation je passais mon après-midi à parcourir l’île en herborisant à droite et à gauche, m’asseyant tantôt dans les réduits les plus riants et les plus solitaires pour y rêver à mon aise, tantôt sur les terrasses et les tertres, pour parcourir des yeux le superbe et ravissant coup d’oeil du lac et de ses rivages couronnés d’un côté par des montagnes prochaines, et de l’autre élargis en riches et fertiles plaines dans lesquelles la vue s’étendait jusqu’aux montagnes bleuâtres plus éloignées qui la bornaient.

Quand le soir approchait je descendais des cimes de l’île et j’allais volontiers m’asseoir au bord du lac, sur la grève, dans quelque asile caché; là le bruit des vagues et l’agitation de l’eau fixant mes sens et chassant de mon âme toute autre agitation la plongeaient dans une rêverie délicieuse où la nuit me surprenait souvent sans que je m’en fusse aperçu. Le flux et reflux de cette eau, son bruit continu mais renflé par intervalles frappant sans relâche mon oreille et mes yeux, suppléaient aux mouvements internes que la rêverie éteignait en moi et suffisaient pour me faire sentir avec plaisir mon existence, sans prendre la peine de penser. De temps à autre naissait quelque faible et courte réflexion sur l’instabilité des choses de ce monde dont la surface des eaux m’offrait l’image: mais bientôt ces impressions légères s’effaçaient dans l’uniformité du mouvement continu qui me berçait, et qui sans aucun concours actif de mon âme ne laissait pas de m’attacher au point qu’appelé par l’heure et  par le signal convenu je ne pouvais m’arracher de là sans effort.

Après le souper, quand la soirée était belle, nous allions encore tous ensemble faire quelque tour de promenade sur la terrasse pour y respirer l’air du lac et la fraîcheur. On se reposait dans le pavillon, on riait, on causait, on chantait quelque vieille chanson qui valait bien le tortillage moderne, et enfin l’on s’allait coucher content de sa journée et n’en désirant qu’une semblable pour le lendemain.

Quel beau texte ! N’est-ce pas ?  

Jean-Luc